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Autour de la musique improvisée par Stéphane Blok en live à la guitare fretless, Julien Burri lit des extraits de leurs deux derniers livres parus, tous deux édités chez Bernard Campiche.

Depuis 2014, les Lausannois Stéphane Blok (poète et musicien) et Julien Burri (écrivain, poète et journaliste) créent des lectures-performances dans les bibliothèques et les théâtres. Les deux auteurs mêlent leur écriture, leur univers et leur voix, donnant corps, dans un désordre apparent, à une histoire inédite.

Prendre l’eau, de Julien Burri

Le lecteur suit, le temps d’une journée, la vie de cinq personnages, marqués par le même drame. L’écriture rapide et poétique emprunte à plusieurs genres – notamment au polar – pour donner à voir d’une manière inattendue, et résolument noire, le Léman et sa région.

«Il y a un drame, un enquêteur, on croit à un énième polar. Mais Julien Burri n’est pas écrivain à succomber à pareilles sirènes. Son texte est d’une autre eau, poème lacustre qui se prendrait pour un roman noir. […] Les brumes de Prendre l’eau sont dissipées avec un soin qui confine au poème, et on se laisse couler dans cette succession de portraits suggestifs parsemés d’indices. Mais l’enquête importe peu, c’est le Léman qui est le véritable centre de gravité de ce texte, « chambre d’écho » où le passé reflue en vagues lentes, mais aussi vastitude magnétique, paysage vide reflétant toute douleur.»

Thierry Raboud, La Liberté

Les fables de la joie, de Stéphane Blok

Les fables de la joie est un roman métaphorique, une œuvre de science-fiction rejouant le combat que se livrent en chaque humain l’espoir et le désespoir, la volonté et l’abandon, la vie et la mort.

«La force de la vision, c’est ce que l’on retient d’emblée des Fables de la joie, troisième ouvrage de Stéphane Blok. Les phases d’espoir et de désespoir s’enchaînent, tandis que de brèves comptines interrompent le récit: des rencontres poétiques entre la nuit et le jour, la montagne et la forêt, comme des brassées de vie, dans cet univers mort. Avant que les rêves et les dédoublements n’écartent les rideaux du décor. Un conte en forme de méditation sur le vivant.»

Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps

Générique

avec
Julien Burri (lecture)
Stéphane Blok (guitare fretless)

collaboration
Payot Libraire

soutien
Association des amis du Passage